Prêts pour la nouvelle saison?
Nous sommes déjà en mars et les premières fleurs commencent à voir le jour, c’est réjouissant!
Nous voyons arriver gentiment le beau temps et on espère vraiment que la météo sera bonne pour cette nouvelle saison 2024.
Nous sommes prêts!
Nos ruches sont peuplées, propres et en place prêtes à accueillir les futures naissances d’abeilles. À cette période de l’année, les chutes de températures sont fréquentes et ils faut rester vigilents malgré les rayons de soleil. Les réserves de nourritures sont quand même à surveiller de près et il faut apporter un nourrissement complémentaire si besoin.
Les abeilles se développent à un rythme accéléré et les futures abeilles vont bientôt naître pour remplacer les “vieilles abeilles d’hiver”. La reine a repris sa ponte depuis quelques semaines déjà et on a plusieurs cadres de couvains pleins de larves qui vont bientôt voir le jour et reprendre le relais.
Le démarrage de la saison sera déterminé par les premières miellés de printemps. À ce moment là, les abeilles s’activent et les premières butineuses (qu’on espère nombreuses) vont se hâter pour aller récolter le précieux nectar et le pollen.
L’actitvité dans le ruche sera ainsi au plus fort de la saison et les premières entrées de nectar se feront sentir au niveau du poids des ruches et à l’observation. Les réserves de miel seront également renouvelées dans le corps de la ruche avec du nectar et du pollen frais. La reine continue de pondre et augmente sa ponte pour atteindre plus de 2000 oeufs par jour!
Plus la miellé est forte, plus l’activité dans la ruche est grande. La météo joue également un rôle principal dans le développement de la colonie et de sa capactié d’amasser le maximum de ressources, nécessaires au développement du couvain et au stockage des ressources essentiels pour la colonie.
Une fois les réserves pleines dans le coprs de la ruche et la ponte de la reine est abondante et que la quantité d’abeilles ait atteint environ 40’000 (si ce n’est pas plus), il faut faire de la place pour ces dernières. On estime, pour une colonie forte au printemps, le nombre de butineuse à environ la moité des abeilles occupant la ruche, c’est à dire environ 20’000. L’autre moitié se distribuent les tâches dans la colonie selon leur âge et leur fonction (nettoyeuses, cirières, nourrices, gardiennes, etc.).
Etant donnée que la reine ne doit “jamais” arrêter de pondre (il ne faut pas qu’il y ait une rupture de ponte pendant les miellés) et que le cycle de renouvellement des abeilles est continue, ces 40’000 abeilles vont gentimenet manquer de place.
À cette période de l’année, la majorité des cadres de corps devraient, pour une colonie saine, être remplis de couvain d’ouvrières (on compte environ 7 à 8 cadres de couvains pour une colonie sur 10 cadres dadant) et les cadres de rives remplis de réserves de miel et de pollen. Si nous constatons cela, la colonie qui continue de grandir va manquer drastiquement de place et le risque d’essaimage devient grandissant en avançant d’avantage dans la saison. C’est la raison et le signe qu’on doit mettre les hausses à miel pour que les abeilles puissent stocker le surplus de nectar qu’elles tranformera ensuite en miel. C’est le début de la récolte (à noter tout de même que les réserves de miel dans le corps de ruche ne sont pas récoltés par l’apiculteur).
Que doit faire l’apiculteur durant cette transition print-hivernale?
Comme chaque année et pour chaque saison, l’apiculteur effectue un travail de contrôle régulier au fil des mois. Le mois de mars est une période critique qui représente la transition print-hivernale durant laquelle il doit être très vigilent, surtout sur les réserves de nourriture!
En effet, durant ce mois de mars, la ponte de la reine a repris au plus fort car elle prépare les futures abeilles de la saison. Le couvain est en expansion depuis des mois, les rayons de soleil sont de retour et les températures augmentent progressivement. Ces facteurs font en sorte que les abeilles s’activent de plus en plus et les besoins en nourriture augmentent. Les réserves de nourritures stockées en fin de saison précédentes et complétées par l’apiculteur (s’il y a eu le besoin) s’écoulent très rapidement et il faut donc les surveiller de très près et apporter si nécessaire un nourrissement complémentaires, faute de quoi les abeilles peuvent mourir de faim! C’est un point critique car les ressources disponibles durant ce mois et la miellé qui n’est pas encore commencée ne couvriront pas forcément l’ensemble des besoins d’une colonie en plein développement et ayant peu de réserves.
Ceci dit, l’apiculteur doit contrôler chaque ruche en vérifiant qu’elle ne manque pas de réserves. Les ruches sont ainsi pesées et une rapide visite de contrôle en ouvrant la ruche peut s’avérer utile. Attention tout de même à la température extérieure pour ne pas refroidir le couvrain (il ne faut pas trop sortir les cadres de couvain par des températures inférieures à 15 degré). Si les réserves sont suffisantes et que la ruche est bien lourde, on n’intervient pas. Dans le cas contraire, il faut compléter les réserves par du Candi ou du Candi protéiné et proportionnellement à la taille de la colonie. Il ne faut jamais donner de sirop de nourrissement liquide, même pour un nourrisement d’appoint car il y a un fort risque que les abeilles le prennent mal et qu’elles aient de la peine à le stocker à cause du froid et plus important encore, si les abeilles arrivent à le stocker tout de même, il y a un grand risque que ce sirop se retrouvent dans les hausses à miel! Certains apiculteurs le pratique mais je ne suis pas de cet avis!
À part le contrôle des réserves de nourriture qui est un point important, d’autres travaux sont tout aussi important afin de mieux préparer la saison. L’apiculteur effectue divers travaux dont notamment:
- Le nettoyage du matériel
- La désinfection des ruches et ruchettres en vue de faire des nucléis / essaims
- Le cirage des cadres de corps et de hausses
- Le contrôle des cadres de miel bâtis (hausses stockées pendant l’hiver) et élimination de ceux infestés de fausse-teigne
- Réparation du matériel défectueux
- Commande de fournitures
- Ainsi que tout autres travaux de préparation
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Remarque sur le nourrissement au sirop
Le nourrisement au sirop se fait exclusivement soit:
- Entre les miellés car il est facilement stockable par les abeilles en période de chaud et il ne risque pas de se retrouver dans les hausses à miel s’il est fournit aux abeilles au moins 2 semaines avant la pose des hausses.
- En fin d’été afin que les abeilles puissent le travailler et le stocker pour l’hiver. Attention également à ne pas nourrir les abeilles trop tard en fin de saison afin qu’elles puissent le traivailler et le stocker. Le nourrissement de fin de saison au sirop doit être terminé avant le 15 septembre au plus tard.
“La mois de mars est le mois de la transition print-hivernale durant laquelle les réserves de nourriture doivent être contrôlées régulièrement et complétées si besoin par du Candi mais jamais du sirop liquide.”
Nous espérons que la météo sera clémente et propice au développement de nos colonies et que les ressources en nectar et pollen seront abondantes au démarrage de la nouvelle saison apicole.
Nous nous réjouissons d’ores et déjà et vive les abeilles!
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